samedi 31 octobre 2009

Procédure pour une Halloween simplifiée

"Quand est-ce que tu passes l'Halloween cette année?" Il me semble que la réponse est dans la question, mais tous les parents du monde se questionnent chaque année. La veille ou la journée même? La tradition pure et dure (selon laquelle il vaut mieux attraper la crève que de récolter nos bonbons une journée à l'avance), ou une journée plus accommodante? Mon sens pratique me dit qu'on pourrait se simplifier la vie, en décrétant, mettons, que les enfants passent de porte en porte le soir où ils ont fêté l'Halloween à l'école ou à la garderie, puisqu'ils sont déjà en tenue de ninja ou de super-girl. Voici une procédure à la logique implacable à l'usage des parents du quartier:

  1. Si la fête tombe une journée de semaine: on les déguise pour la journée et on fait d'une pierre deux coups: ils sont déjà déguisés pour le soir.
  2. Si le 31 octobre tombe un samedi ou un dimanche: les classes fêteront vraisemblablement le vendredi précédent (comme c'était le cas cette année). Dans ce cas, promenons-les dans le voisinage ce même jour. Les adultes peuvent bien fêter jusqu'à la mi-décembre si ça leur chante, mais condensons les festivités en une seule journée pour les petits.

L'heure idéale pour partir à la conquête des bonbons? Encore là, les parents du monde entier auraient tout intérêt à décréter qu'il est toujours préférable de passer l'Halloween après Kaboum (vers 18h30) ou, du moins, attendre que la nuit soit tombée. Toutefois, mon sens pratique me dit qu'il vaut mieux faire la récolte des bonbons dès la fin des classes, car fortes sont les chances qu'il ne reste plus de friandises nulle part après le souper. Enfin, tout sera à reprendre l'an prochain, car d'une année à l'autre, on ne sait jamais quand passer ni en quoi se déguiser.

mercredi 28 octobre 2009

L'Halloween chez Gobeline

J’ai toujours eu la chance de porter des costumes d’Halloween originaux, exclusifs et fait avec beaucoup d’amour. Ma grand-mère était une couturière hors pair et d’un coup d’aiguille magique elle nous faisait apparaître une princesse-souris, une fée-papillon et même une pizza all-dressed (eh oui.. je me suis déjà déguisée en pizza)!

Moi qui n’ai jamais su recoudre un bouton, est-ce à dire que mon petit pou ne connaîtra jamais la joie d’imaginer son costume, et de le voir apparaître sous ses yeux? N’en soyez pas si certains. Sur la rue Dézéry, se cache LAntre à Gobeline un petit atelier-boutique qui propose de magnifiques costumes pour toutes les occasions.

L’endroit est minuscule, pas très poussette-friendly, mais c’est une véritable caverne d’Ali Baba. Pour quelques dollars, vous pouvez louer un costume original et de qualité, de la jolie princesse au soldat de plomb, le choix est vaste et l’éventail de taille l’est tout autant. Il est aussi possible d’acheter les costumes et même de s’en faire confectionner un sur mesure, toutefois c’est beaucoup plus cher, et au rythme où les modes passent, parions que le costume risque de rester dans le garde-robe l’année suivante, s’il n’est pas déjà trop petit.

La boutique LAntre à Gobeline est située au 1615 Dézéry, coin Adam. Le coût de location d’un costume pour enfant se situe entre 7 et 30$. Pour un costume sur mesure, il faut s’y prendre 4 à 6 semaines à l’avance, le coût varie selon le costume désiré.

samedi 24 octobre 2009

Les centres communautaires de loisir





La semaine québécoise des centres communautaires de loisir s'achevait dimanche. On a eu droit à une campagne de communication un peu éparpillée pour faire la promotion de ressources pourtant essentielles à nos quartiers. Les centres de loisir sont des lieux de vie pour nos touts-petits, nos enfants, nos ados, nous-mêmes et nos aînés. On y trouve de tout (animation, peinture, artisanat, danse, ébénisterie, relaxation, mise en forme, etc.), et souvent même, des amis.

Le virus du loisir se propage...
Vous avez probablement eu l'occasion de voir les affiches (et même les tatouages!) montrant une bibitte verte affligée de ce slogan alarmant dans un contexte de pandémie de grippe. Le personnage n'était pas le plus adéquat en cet automne marqué par la frousse du H1N1.
Autrement, faisons connaître nos centres communautaires. Le CCSE comme le Centre Pierre-Charbonneau: ils structurent des réseaux sociaux (club de ci, association de cela) mille fois plus durable que Facebook.

Pourquoi fait-on des enfants ?


Pourquoi fait-on des enfants ? C'est la question que posait La Presse dans l'édition du 17 octobre. J'écris à froid, sans avoir lu le dossier. Je le lirai après, ce qui donnera lieu à un autre billet.

Alors, pourquoi fait-on des enfants?



  • par amour, par égoïsme, par narcissisme?

  • pour les voir réussir là où on a échoué? Pour les pousser jusqu'au fil d'arrivée?

  • pour découvrir ce que la génétique nous réserve: un mélange du meilleur des deux parents?

  • pour mettre au monde une version améliorée de soi-même?

  • pour devenir une être aimant plutôt qu'un être pensant?

  • pour entrevoir le divin caché derrière le quotidien?

Je lisais récemment (il faut que je retrouve cette référence), que la planète a déjà atteint le quota d'êtres humains qu'elle peut supporter, au-delà duquel, on ne fait qu'enfoncer davantage notre empreinte dévastatrice. Il y a assez d'enfants sur la Terre. Il y en a déjà trop ailleurs pour la quantité de ressources. Mais ici, on nous sert le discours de la dénatalité au Québec, car bien entendu, chacun veut ses enfants, et pas ceux d'une mère qui a accouché dans la rue de l'autre bord du monde. On continue de faire des bébés. Par amour..., par égoïsme...., par narcissisme? Je nous retourne la question.

mardi 6 octobre 2009

Helado café

Sur Ontario, coin De Chambly, un nouveau café a ouvert ses portes en septembre. L'offre était alléchante: bar à céréales et à yogourt, viennoiseries, quelques sandwichs et du café. Le concept avait tout pour plaire aux parents qui font une sortie déjeuner avec leurs rejetons. Quelques déceptions se sont bientôt faire sentir:

  1. Le bar à céréales est placé derrière le comptoir; donc, exit le plaisir de faire des mélanges bizarres.
  2. Les céréales en question viennent directement de chez Kellogg; "devant de boîte" découpé et inséré dans les silos transparents (anneaux multicolores, flocons chimiques et autres simili-céréales). Poche, re-poche.
  3. Les fruits sont derrière un comptoir vitré également, semblables à ceux des crèmeries. On voit voir, mais aussi sentir, saisir avec la pince!
  4. Les ingrédients du sandwich sont frais, rien à redire. Là où ça se gâte, c'est à l'étape du rendu dans l'assiette. Les bons aliments deviennent une composition informe, impossible à tenir, qui s'enfuit par les côtés. Pas du tout appétissant pour les adultes, alors imaginez pour les enfants...

À l'époque où j'étais étudiante, je me payais parfois un petit déjeuner santé au Commensal sur St-Denis, près de Laurier. Il y avait là un bar à déjeuner (un îlot en fait) qui aurait rendu granole n'importe quelle accro du junk. Muesli croquant, ananas en dés, plusieurs essences de yogourt, des graines de ceci et cela, des belles fraises gorgées de sucre.

Je me souviens que ce n'était pas donné comme en-cas, mais j'étais prête à affronter n'importe quel travail de fin de session après avoir avalé ce délicieux bol composé au gré de ma fantaisie. J'en souhaitais autant aux étudiants et travailleurs du quartier.