jeudi 31 décembre 2009

Véronique Cloutier s’achète le bonheur et moi des mitaines

Je voulais acheter la paix, mais quelqu’un l'avait déjà pris, la liberté aussi. Qu’est-ce qui reste à part les mots vides, les mots tapages et ceux qu’on prononce pour rien pendant que le silence est d’or?  C’est pour une bonne cause et c’est encore le temps des fêtes, alors voici notre panier d'achats:

  • HoMa Famille offre de l’enfance à la tonne et de la dignité à ceux qui en sont privés.
  • HoMa Famille offre aussi des mitaines et des couvertures contre l’hiver. 
  • Personnellement, j’achète le calme après la tempête
  • Et enfin, une gâterie avant de passer à la caisse... Pour 2010, je me paie le risque. Dommage qu’on ne puisse pas parier sur demain.


 
Participez à cette campagne pour le 20e anniversaire de la Fondation pour l’alphabétisation. Achetez ou offrez un mot en vous rendant sur http://www.motsdepot.com/. À partir de 5$ par mot-don avec reçu fiscal.

mardi 29 décembre 2009

Les lutins ne sont pas syndiqués

Nous revenions de notre post-boxing-day, quand la Terreur m’informa l’air de rien que les lutins s’étaient déjà remis à la tâche et avaient recommencé à fabriquer les cadeaux pour l’an prochain. « Quoi? Pas de vacances dans le Sud, pas de bonus : qu’est-ce qu’ils attendent pour faire rentrer le syndicat? » Ben non, rien du tout, confirme la Terreur. Ensemble, on s’entend pour dire que ça n’a pas de mautadite allure. Ils devraient tous faire bouger leurs mini pieds dans le sable de la Floride et dans l’océan à cette heure-ci.

Le Père Noël, dans le fond, c’est un genre de porte-parole de la fête des cadeaux; il travaille pour les centres d’achats. Il fait de la représentation : comptez le nombre de fois où vous l’avez vu sur un chariot, un trône, une carriole et même descendre d’un hélicoptère : c’est clair qu’il ne peut pas en plusse fabriquer des poupées qui parlent ou des connards de chien-robot.

Parfois, lorsqu’il est inspiré, il « invente » de nouveaux jouets. Cette information, de la bouche d’une enfant fiable comme ma Terreur, m’a un peu réconciliée avec le gros barbu. C’est la Mère Noël et les lutins qui travaillent plusse apparemment, mais le Père Noël, entre deux siestes et quelques gorgées de grog, trouve de l’inspiration pour inventer.

Inventer quoi? Aucune espèce d’idée. La Terreur est déjà ailleurs (les condos du Village olympique étaient vraiment proches du Stade olympique hein maman?).

Mais enfin, personne n’a dit au Père Noël que les enfants n’avaient pas besoin des jouets du magasin pour s’amuser? Il n’y a rien à inventer… Du papier, des crayons, des bâtonnets, des plats Tupperware et des cousins.

dimanche 27 décembre 2009

Un réveillon avec Johnny Cash


Le 24 décembre, tout en emballant des cadeaux de Noël, j’ai écouté une émission télédiffusée sur la chaîne Bravo: « The Johnny Cash Xmas Special 1979».

J’étais une toute petite gamine en 1979, je ne crois pas avoir de vrais souvenirs de ce Noël (était-ce celui où j’ai reçu une guitare en plastique et une planche à repasser?). Allez savoir pourquoi, cette émission m’a émue jusqu’aux larmes. Peut-être parce qu’il y avait là l’idée de la famille et de la mémoire familiale dans une forme qui ne se perpétue vraisemblablement plus. Un incommensurable respect des aïeuls, une grosse pincée de religion, des rides sur la peau plutôt que du maquillage qui fabrique de la beauté artificielle. Il y avait dans cette performance du vrai, du Cash pur et dur.

L’odeur de la vieille maison de ma grand-mère paternelle m’est revenue d’un coup : un amalgame de cannelle, de tourtières, de fumée de cigarette, de parfum de mes quinze matantes, de spraynet et de manteaux de fourrure. Je revois les pics en plastique et les olives farcies sur la longue table à diner. Mes cousins et cousines qui courent dans la maison et étourdissent la petite que je suis encore.

C’était une époque où les personnes âgées avaient l’air âgé et ne semblaient pas s’en formaliser.

Le 24 décembre 2009, des parents à bout de souffle ont acheté 15 cadeaux en 15 minutes chez Toys "R" Us et les ont fait emballer par des bénévoles qui remettront l’argent à une bonne œuvre. Plusieurs ont mangé des petits canapés usinés avant un repas sans âme. Je regarde Johnny Cash et j’ai envie d’être encore là. En 1979. C’est de la pure nostalgie bien entendu, ça goûte les bonbons multicolores qu’on retrouvait sur toute les tables de l’époque (il y en a encore chez Oscar).

Mon plus beau cadeau cette année? Un mets qu’il y avait dans ma famille paternelle. Les femmes y travaillaient pendant des jours pour festoyer avec leur famille. Ça s’appelle encore du cipâte, mais ça goûte une époque qui n’existe plus.

( un énorme « merci » à Gaétane pour sa générosité et à mon oncle Mégil pour la photo de mon bout de pays)



http://watch.bravo.ca/web-exclusives/the-johnny-cash-christmas-special/the-johnny-cash-christmas-special-1979/
En prime, l'hilarant Andy Kaufman.

jeudi 24 décembre 2009

Au petit trot s'en va le cheval...

Pour entendre Mère indigne et Père indigne chanter en pyjama la traditionnelle chanson du temps des fêtes Promenade en traîneau. 

Et aussi, pour voir La p'tite pinotte, pour une dernière fois à l'écran - dans ce projet du moins ;-)

Joyeux Noël!



à venir en janvier sur HoMa Famile
La petite typologie des familles (nucélaire, postmoderne, éclatée, reconstituée, parfaite, déconstituée, etc.)

mardi 22 décembre 2009

Folle coccinelle sous le sapin

Le Salon des métiers d'art vient de se terminer et des retardataires courent encore les cadeaux de Noël. Dernière minute? Un ti-peu.

Ce qui est fantastique, c'est qu'on a un condensé du SMA dans notre quartier. Entrez chez Coccinelle jaune et Folle guenille pour apprécier la quantité d'articles de déco et vêtements conçus par des créateurs québécois. La Coccinelle nous gâte avec ses bijoux fabriqués en tout plein de matières récupérées ou pas. On se laisse aisément tenter par des moufles, des chapeaux, des pantoufles invitantes et des sacs rigolos. On ne sort pas sans un foulard Encore fait de chutes de tissus.

Juste au fond de la boutique se trouve Folle Guenille, une boutique pas comme les autres, où l'on trouve le meilleur des éco-designers québécois. Jupes faites de cravates, veste cintrée, robes fifties, que du beau, éco-chic ou fashion-éthique.

Une adresse essentielle pour les retardataires car il y a des idées-cadeaux pour tous: la meilleure amie comme le petit neveu, la matante capricieuse et la grande de 8 ans. Sur Ste-Catherine, tout près de De La Salle.  


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mardi 15 décembre 2009

Une belle coupure de cheveux

Après avoir fréquenté trop longtemps un salon de coiffure pour enfants, la Terreur et moi avons décidé de franchir le seuil d'un autre salon, tout près de chez-nous, où on ne nous fera pas payer pour le décor et les poissons "gé-illants" (géants) sur les murs.


On est tombé en amour avec Dominique. Elle est drôle, elle sait parler aux enfants, elle aime les enfants. Pourquoi j'en suis si sûre? Parce qu'elle et son amoureux ont même sauvé une équipe de foot junior menacée de disparition.


Elle possède tout plein de bacs de rouleaux à frisette de toutes les couleurs, elle a un genre de petit banc pour asseoir les petites fesses, elle a toujours des gâteries, des mister freeze ou des friandises.


Comptez entre 7 et 10$ pour une coupe.
Vérifiez en prenant rendez-vous au 514 254-9090
Sur Ontario, entre De LaSalle et Letourneux

 

Maman adore le séchoir vintage.
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