mardi 29 décembre 2009

Les lutins ne sont pas syndiqués

Nous revenions de notre post-boxing-day, quand la Terreur m’informa l’air de rien que les lutins s’étaient déjà remis à la tâche et avaient recommencé à fabriquer les cadeaux pour l’an prochain. « Quoi? Pas de vacances dans le Sud, pas de bonus : qu’est-ce qu’ils attendent pour faire rentrer le syndicat? » Ben non, rien du tout, confirme la Terreur. Ensemble, on s’entend pour dire que ça n’a pas de mautadite allure. Ils devraient tous faire bouger leurs mini pieds dans le sable de la Floride et dans l’océan à cette heure-ci.

Le Père Noël, dans le fond, c’est un genre de porte-parole de la fête des cadeaux; il travaille pour les centres d’achats. Il fait de la représentation : comptez le nombre de fois où vous l’avez vu sur un chariot, un trône, une carriole et même descendre d’un hélicoptère : c’est clair qu’il ne peut pas en plusse fabriquer des poupées qui parlent ou des connards de chien-robot.

Parfois, lorsqu’il est inspiré, il « invente » de nouveaux jouets. Cette information, de la bouche d’une enfant fiable comme ma Terreur, m’a un peu réconciliée avec le gros barbu. C’est la Mère Noël et les lutins qui travaillent plusse apparemment, mais le Père Noël, entre deux siestes et quelques gorgées de grog, trouve de l’inspiration pour inventer.

Inventer quoi? Aucune espèce d’idée. La Terreur est déjà ailleurs (les condos du Village olympique étaient vraiment proches du Stade olympique hein maman?).

Mais enfin, personne n’a dit au Père Noël que les enfants n’avaient pas besoin des jouets du magasin pour s’amuser? Il n’y a rien à inventer… Du papier, des crayons, des bâtonnets, des plats Tupperware et des cousins.

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