jeudi 31 décembre 2009

Véronique Cloutier s’achète le bonheur et moi des mitaines

Je voulais acheter la paix, mais quelqu’un l'avait déjà pris, la liberté aussi. Qu’est-ce qui reste à part les mots vides, les mots tapages et ceux qu’on prononce pour rien pendant que le silence est d’or?  C’est pour une bonne cause et c’est encore le temps des fêtes, alors voici notre panier d'achats:

  • HoMa Famille offre de l’enfance à la tonne et de la dignité à ceux qui en sont privés.
  • HoMa Famille offre aussi des mitaines et des couvertures contre l’hiver. 
  • Personnellement, j’achète le calme après la tempête
  • Et enfin, une gâterie avant de passer à la caisse... Pour 2010, je me paie le risque. Dommage qu’on ne puisse pas parier sur demain.


 
Participez à cette campagne pour le 20e anniversaire de la Fondation pour l’alphabétisation. Achetez ou offrez un mot en vous rendant sur http://www.motsdepot.com/. À partir de 5$ par mot-don avec reçu fiscal.

mardi 29 décembre 2009

Les lutins ne sont pas syndiqués

Nous revenions de notre post-boxing-day, quand la Terreur m’informa l’air de rien que les lutins s’étaient déjà remis à la tâche et avaient recommencé à fabriquer les cadeaux pour l’an prochain. « Quoi? Pas de vacances dans le Sud, pas de bonus : qu’est-ce qu’ils attendent pour faire rentrer le syndicat? » Ben non, rien du tout, confirme la Terreur. Ensemble, on s’entend pour dire que ça n’a pas de mautadite allure. Ils devraient tous faire bouger leurs mini pieds dans le sable de la Floride et dans l’océan à cette heure-ci.

Le Père Noël, dans le fond, c’est un genre de porte-parole de la fête des cadeaux; il travaille pour les centres d’achats. Il fait de la représentation : comptez le nombre de fois où vous l’avez vu sur un chariot, un trône, une carriole et même descendre d’un hélicoptère : c’est clair qu’il ne peut pas en plusse fabriquer des poupées qui parlent ou des connards de chien-robot.

Parfois, lorsqu’il est inspiré, il « invente » de nouveaux jouets. Cette information, de la bouche d’une enfant fiable comme ma Terreur, m’a un peu réconciliée avec le gros barbu. C’est la Mère Noël et les lutins qui travaillent plusse apparemment, mais le Père Noël, entre deux siestes et quelques gorgées de grog, trouve de l’inspiration pour inventer.

Inventer quoi? Aucune espèce d’idée. La Terreur est déjà ailleurs (les condos du Village olympique étaient vraiment proches du Stade olympique hein maman?).

Mais enfin, personne n’a dit au Père Noël que les enfants n’avaient pas besoin des jouets du magasin pour s’amuser? Il n’y a rien à inventer… Du papier, des crayons, des bâtonnets, des plats Tupperware et des cousins.

dimanche 27 décembre 2009

Un réveillon avec Johnny Cash


Le 24 décembre, tout en emballant des cadeaux de Noël, j’ai écouté une émission télédiffusée sur la chaîne Bravo: « The Johnny Cash Xmas Special 1979».

J’étais une toute petite gamine en 1979, je ne crois pas avoir de vrais souvenirs de ce Noël (était-ce celui où j’ai reçu une guitare en plastique et une planche à repasser?). Allez savoir pourquoi, cette émission m’a émue jusqu’aux larmes. Peut-être parce qu’il y avait là l’idée de la famille et de la mémoire familiale dans une forme qui ne se perpétue vraisemblablement plus. Un incommensurable respect des aïeuls, une grosse pincée de religion, des rides sur la peau plutôt que du maquillage qui fabrique de la beauté artificielle. Il y avait dans cette performance du vrai, du Cash pur et dur.

L’odeur de la vieille maison de ma grand-mère paternelle m’est revenue d’un coup : un amalgame de cannelle, de tourtières, de fumée de cigarette, de parfum de mes quinze matantes, de spraynet et de manteaux de fourrure. Je revois les pics en plastique et les olives farcies sur la longue table à diner. Mes cousins et cousines qui courent dans la maison et étourdissent la petite que je suis encore.

C’était une époque où les personnes âgées avaient l’air âgé et ne semblaient pas s’en formaliser.

Le 24 décembre 2009, des parents à bout de souffle ont acheté 15 cadeaux en 15 minutes chez Toys "R" Us et les ont fait emballer par des bénévoles qui remettront l’argent à une bonne œuvre. Plusieurs ont mangé des petits canapés usinés avant un repas sans âme. Je regarde Johnny Cash et j’ai envie d’être encore là. En 1979. C’est de la pure nostalgie bien entendu, ça goûte les bonbons multicolores qu’on retrouvait sur toute les tables de l’époque (il y en a encore chez Oscar).

Mon plus beau cadeau cette année? Un mets qu’il y avait dans ma famille paternelle. Les femmes y travaillaient pendant des jours pour festoyer avec leur famille. Ça s’appelle encore du cipâte, mais ça goûte une époque qui n’existe plus.

( un énorme « merci » à Gaétane pour sa générosité et à mon oncle Mégil pour la photo de mon bout de pays)



http://watch.bravo.ca/web-exclusives/the-johnny-cash-christmas-special/the-johnny-cash-christmas-special-1979/
En prime, l'hilarant Andy Kaufman.

jeudi 24 décembre 2009

Au petit trot s'en va le cheval...

Pour entendre Mère indigne et Père indigne chanter en pyjama la traditionnelle chanson du temps des fêtes Promenade en traîneau. 

Et aussi, pour voir La p'tite pinotte, pour une dernière fois à l'écran - dans ce projet du moins ;-)

Joyeux Noël!



à venir en janvier sur HoMa Famile
La petite typologie des familles (nucélaire, postmoderne, éclatée, reconstituée, parfaite, déconstituée, etc.)

mardi 22 décembre 2009

Folle coccinelle sous le sapin

Le Salon des métiers d'art vient de se terminer et des retardataires courent encore les cadeaux de Noël. Dernière minute? Un ti-peu.

Ce qui est fantastique, c'est qu'on a un condensé du SMA dans notre quartier. Entrez chez Coccinelle jaune et Folle guenille pour apprécier la quantité d'articles de déco et vêtements conçus par des créateurs québécois. La Coccinelle nous gâte avec ses bijoux fabriqués en tout plein de matières récupérées ou pas. On se laisse aisément tenter par des moufles, des chapeaux, des pantoufles invitantes et des sacs rigolos. On ne sort pas sans un foulard Encore fait de chutes de tissus.

Juste au fond de la boutique se trouve Folle Guenille, une boutique pas comme les autres, où l'on trouve le meilleur des éco-designers québécois. Jupes faites de cravates, veste cintrée, robes fifties, que du beau, éco-chic ou fashion-éthique.

Une adresse essentielle pour les retardataires car il y a des idées-cadeaux pour tous: la meilleure amie comme le petit neveu, la matante capricieuse et la grande de 8 ans. Sur Ste-Catherine, tout près de De La Salle.  


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mardi 15 décembre 2009

Une belle coupure de cheveux

Après avoir fréquenté trop longtemps un salon de coiffure pour enfants, la Terreur et moi avons décidé de franchir le seuil d'un autre salon, tout près de chez-nous, où on ne nous fera pas payer pour le décor et les poissons "gé-illants" (géants) sur les murs.


On est tombé en amour avec Dominique. Elle est drôle, elle sait parler aux enfants, elle aime les enfants. Pourquoi j'en suis si sûre? Parce qu'elle et son amoureux ont même sauvé une équipe de foot junior menacée de disparition.


Elle possède tout plein de bacs de rouleaux à frisette de toutes les couleurs, elle a un genre de petit banc pour asseoir les petites fesses, elle a toujours des gâteries, des mister freeze ou des friandises.


Comptez entre 7 et 10$ pour une coupe.
Vérifiez en prenant rendez-vous au 514 254-9090
Sur Ontario, entre De LaSalle et Letourneux

 

Maman adore le séchoir vintage.
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dimanche 15 novembre 2009

La grippe pas fine expliquée aux enfants


Quel parent n'a pas subi au moins une fois dans sa vie (de parent), la colère d'un tout-petit qui refuse de se faire vacciner? Coups de poings, imitation du bacon qui frit, pleurs à nous trancher le coeur en petits morceaux...

Pour donner des explications claires et à leur portée ainsi qu'une bonne poignée d'arguments, ayez sous la main le guide conçu par Uniprix. Des pistes de discussion sur le virus, sa propagation, la façon de s'en protéger et le vaccin. Les illustrations des petits guerriers sont tellement mignons qu'on court dans la file d'attente la plus proche pour se faire vacciner!

Grippe A(H1N1) - Guide pour enfants
En succursales pour la version papier ou sur le web en format pdf.

samedi 7 novembre 2009

Cache-cache pinottes

Voici un jeu terriblement low-fi, atrocement simple, politiquement pas correct et qui coûte... des pinottes.

Instructions et règles du jeu:
2 joueurs: chacun son tour, un joueur cache des pinottes. L'autre cherche et ramasse.
  1. se procurer un sac d'arachides en écales
  2. en prendre une bonne poignée (5-8)
  3. les cacher dans une pièce de la maison (Il est très important de convenir d'un lieu bien circonscrit, sans quoi les souris pourraient trouver les pinottes avant vous.)
  4. le joueur qui a caché les pinottes peut guider l'autre joueur en disant "tu brûles", "tu gèles", ou aller prendre sa douche en attendant.
  5. éviter de cacher les pinottes dans les jouets du bébé, surtout si le bébé est allergique.

samedi 31 octobre 2009

Procédure pour une Halloween simplifiée

"Quand est-ce que tu passes l'Halloween cette année?" Il me semble que la réponse est dans la question, mais tous les parents du monde se questionnent chaque année. La veille ou la journée même? La tradition pure et dure (selon laquelle il vaut mieux attraper la crève que de récolter nos bonbons une journée à l'avance), ou une journée plus accommodante? Mon sens pratique me dit qu'on pourrait se simplifier la vie, en décrétant, mettons, que les enfants passent de porte en porte le soir où ils ont fêté l'Halloween à l'école ou à la garderie, puisqu'ils sont déjà en tenue de ninja ou de super-girl. Voici une procédure à la logique implacable à l'usage des parents du quartier:

  1. Si la fête tombe une journée de semaine: on les déguise pour la journée et on fait d'une pierre deux coups: ils sont déjà déguisés pour le soir.
  2. Si le 31 octobre tombe un samedi ou un dimanche: les classes fêteront vraisemblablement le vendredi précédent (comme c'était le cas cette année). Dans ce cas, promenons-les dans le voisinage ce même jour. Les adultes peuvent bien fêter jusqu'à la mi-décembre si ça leur chante, mais condensons les festivités en une seule journée pour les petits.

L'heure idéale pour partir à la conquête des bonbons? Encore là, les parents du monde entier auraient tout intérêt à décréter qu'il est toujours préférable de passer l'Halloween après Kaboum (vers 18h30) ou, du moins, attendre que la nuit soit tombée. Toutefois, mon sens pratique me dit qu'il vaut mieux faire la récolte des bonbons dès la fin des classes, car fortes sont les chances qu'il ne reste plus de friandises nulle part après le souper. Enfin, tout sera à reprendre l'an prochain, car d'une année à l'autre, on ne sait jamais quand passer ni en quoi se déguiser.

mercredi 28 octobre 2009

L'Halloween chez Gobeline

J’ai toujours eu la chance de porter des costumes d’Halloween originaux, exclusifs et fait avec beaucoup d’amour. Ma grand-mère était une couturière hors pair et d’un coup d’aiguille magique elle nous faisait apparaître une princesse-souris, une fée-papillon et même une pizza all-dressed (eh oui.. je me suis déjà déguisée en pizza)!

Moi qui n’ai jamais su recoudre un bouton, est-ce à dire que mon petit pou ne connaîtra jamais la joie d’imaginer son costume, et de le voir apparaître sous ses yeux? N’en soyez pas si certains. Sur la rue Dézéry, se cache LAntre à Gobeline un petit atelier-boutique qui propose de magnifiques costumes pour toutes les occasions.

L’endroit est minuscule, pas très poussette-friendly, mais c’est une véritable caverne d’Ali Baba. Pour quelques dollars, vous pouvez louer un costume original et de qualité, de la jolie princesse au soldat de plomb, le choix est vaste et l’éventail de taille l’est tout autant. Il est aussi possible d’acheter les costumes et même de s’en faire confectionner un sur mesure, toutefois c’est beaucoup plus cher, et au rythme où les modes passent, parions que le costume risque de rester dans le garde-robe l’année suivante, s’il n’est pas déjà trop petit.

La boutique LAntre à Gobeline est située au 1615 Dézéry, coin Adam. Le coût de location d’un costume pour enfant se situe entre 7 et 30$. Pour un costume sur mesure, il faut s’y prendre 4 à 6 semaines à l’avance, le coût varie selon le costume désiré.

samedi 24 octobre 2009

Les centres communautaires de loisir





La semaine québécoise des centres communautaires de loisir s'achevait dimanche. On a eu droit à une campagne de communication un peu éparpillée pour faire la promotion de ressources pourtant essentielles à nos quartiers. Les centres de loisir sont des lieux de vie pour nos touts-petits, nos enfants, nos ados, nous-mêmes et nos aînés. On y trouve de tout (animation, peinture, artisanat, danse, ébénisterie, relaxation, mise en forme, etc.), et souvent même, des amis.

Le virus du loisir se propage...
Vous avez probablement eu l'occasion de voir les affiches (et même les tatouages!) montrant une bibitte verte affligée de ce slogan alarmant dans un contexte de pandémie de grippe. Le personnage n'était pas le plus adéquat en cet automne marqué par la frousse du H1N1.
Autrement, faisons connaître nos centres communautaires. Le CCSE comme le Centre Pierre-Charbonneau: ils structurent des réseaux sociaux (club de ci, association de cela) mille fois plus durable que Facebook.

Pourquoi fait-on des enfants ?


Pourquoi fait-on des enfants ? C'est la question que posait La Presse dans l'édition du 17 octobre. J'écris à froid, sans avoir lu le dossier. Je le lirai après, ce qui donnera lieu à un autre billet.

Alors, pourquoi fait-on des enfants?



  • par amour, par égoïsme, par narcissisme?

  • pour les voir réussir là où on a échoué? Pour les pousser jusqu'au fil d'arrivée?

  • pour découvrir ce que la génétique nous réserve: un mélange du meilleur des deux parents?

  • pour mettre au monde une version améliorée de soi-même?

  • pour devenir une être aimant plutôt qu'un être pensant?

  • pour entrevoir le divin caché derrière le quotidien?

Je lisais récemment (il faut que je retrouve cette référence), que la planète a déjà atteint le quota d'êtres humains qu'elle peut supporter, au-delà duquel, on ne fait qu'enfoncer davantage notre empreinte dévastatrice. Il y a assez d'enfants sur la Terre. Il y en a déjà trop ailleurs pour la quantité de ressources. Mais ici, on nous sert le discours de la dénatalité au Québec, car bien entendu, chacun veut ses enfants, et pas ceux d'une mère qui a accouché dans la rue de l'autre bord du monde. On continue de faire des bébés. Par amour..., par égoïsme...., par narcissisme? Je nous retourne la question.

mardi 6 octobre 2009

Helado café

Sur Ontario, coin De Chambly, un nouveau café a ouvert ses portes en septembre. L'offre était alléchante: bar à céréales et à yogourt, viennoiseries, quelques sandwichs et du café. Le concept avait tout pour plaire aux parents qui font une sortie déjeuner avec leurs rejetons. Quelques déceptions se sont bientôt faire sentir:

  1. Le bar à céréales est placé derrière le comptoir; donc, exit le plaisir de faire des mélanges bizarres.
  2. Les céréales en question viennent directement de chez Kellogg; "devant de boîte" découpé et inséré dans les silos transparents (anneaux multicolores, flocons chimiques et autres simili-céréales). Poche, re-poche.
  3. Les fruits sont derrière un comptoir vitré également, semblables à ceux des crèmeries. On voit voir, mais aussi sentir, saisir avec la pince!
  4. Les ingrédients du sandwich sont frais, rien à redire. Là où ça se gâte, c'est à l'étape du rendu dans l'assiette. Les bons aliments deviennent une composition informe, impossible à tenir, qui s'enfuit par les côtés. Pas du tout appétissant pour les adultes, alors imaginez pour les enfants...

À l'époque où j'étais étudiante, je me payais parfois un petit déjeuner santé au Commensal sur St-Denis, près de Laurier. Il y avait là un bar à déjeuner (un îlot en fait) qui aurait rendu granole n'importe quelle accro du junk. Muesli croquant, ananas en dés, plusieurs essences de yogourt, des graines de ceci et cela, des belles fraises gorgées de sucre.

Je me souviens que ce n'était pas donné comme en-cas, mais j'étais prête à affronter n'importe quel travail de fin de session après avoir avalé ce délicieux bol composé au gré de ma fantaisie. J'en souhaitais autant aux étudiants et travailleurs du quartier.

lundi 28 septembre 2009

Forum citoyen le 30 septembre

Ralentissez!
Le forum citoyen sur l'apaisement de la circulation et le transport actif s'arrête dans notre quartier, ce mercredi 30 septembre dès 18h15, au Collège de Maisonneuve.









  • Pour discuter des enjeux liés à la circulation routière dans notre quartier;
  • Réfléchir sur les solutions qui peuvent être apportées pour améliorer la sécurité et la qualité de vie des piétons, des cyclistes, des écoliers;
  • Établir les étapes à suivre pour nous permettre de faire changer les choses dans notre quartier.

dimanche 27 septembre 2009

Distributeur de lait - Prix Gaga

Fatiguée de transporter les biberons dans une glacière et de les faire réchauffer au micro-ondes ou je ne sais comment (dans un gros gobelet de café acheté dans une halte routière sur la 20 par exemple)


Pour toutes les mères indignes qui n'allaitent pas ou qui ont cessé de nourrir au sein, il existe un fabuleux gadget: le distributeur de préparation pour nourrissons (autrefois appelé "lait maternisé"). Gé-ni-al: on mesure la quantité désirée, on la verse dans un des trois compartiments et quand bébé demande sa collation, on n'a plus qu'à laisser tomber la poudre dans le biberon rempli d'eau. On agite le tout et c'est prêt! On ne saurait s'en passer.
Entre 3 et 7$, selon les marques. Chez Zellers.

mercredi 16 septembre 2009

Un Plan de vie pour le quartier

J'étais dans la salle d'essayage de ma couturière lorsque j'ai entendu la nouvelle à la radio de Radio-Canada. Les Muséums nature de Montréal lancent un méga projet d'une envergure jamais vue depuis, disons, les Jeux Olympiques de 76.

En plus du Jardin botanique, de l'Insectarium et du Planétarium qui s'en vient en 2010, les Montréalais et les touristes pourront vivre une expérience unique sur le site des Muséums de Montréal. Ai-je bien entendu "les parents pourront sculpter le visage de leur enfant dans le bois?!?", et aussi "on pourra se coucher par terre pour regarder le ciel dans le nouveau Planétarium"? Cooooooooool!!! Qui aurait dit qu'une littéraire pouvait s'intéresser aux astres et autres bibittes célestes.

L'idée globale, si j'ai bien retenu les propos du porte-parole, c'est qu'on donnera une place active aux visiteurs; de simples spectateurs, nous agirons dorénavant dans l'espace muséal. Puis, le terme nature se fait inclusif, il comprend l'homo destroyus, mieux connu sous le nom de bête pensante.

Le plus trippant, je cite, tiré du communiqué de presse officiel:
"L’Esplanade des Muséums nature, reliant les quatre institutions, proposera une nouvelle façon de circuler, de se rassembler, d’habiter les lieux, de bâtir et d’apprivoiser le quotidien. Sa configuration, toujours en évolution, est basée sur la participation citoyenne." Ai-je lu participation citoyenne? Coooooooooool!!!

samedi 12 septembre 2009

Les bixis sont arrivés!

Ils sont tous alignés sur la place du Marché, près de la rue Ontario. Ils étaient sept ce matin: rutilantes machines à pédaler la ville. J'ose croire qu'ils seront épargnés des graffitis et autres vandalismes gratuits.
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vendredi 11 septembre 2009

La Cour des insectes

On a profité de ce merveilleux terrain de jeu qu'est la Cour des insectes lundi (fête du travail) dernier. Le soleil au zénith, les enfants qui en redemandent, les grands qui papottent dans le mobilier écolo-urbain super chouette. C'est comme relaxer dans sa cour mais en mieux.
Pour s'amuser: toile d'araignée géante, soucoupes qui donnent le tournis, fourmilière conçue en matière antichoc pour les grimpeux, quelques glissoires et d'autres jeux que je ne saurais nommer.
Pour relaxer: long banc de bois gravé (sculpté?) avec vue imprenable sur les tout-petits qui s'amusent, tables en alu et chaises colorées que l'on peut déplacer, un resto avec des sandwichs et des rafraîchissements (pas donné quand même). Posted by Picasa
Succès garanti pour clientèle de tous âges. À savourer, tout détendu, les après-midis de cet été qui s'allonge.
OÙ: derrière l'Insectarium.

jeudi 3 septembre 2009

Ce qu'on apprend à l'école

Les premiers jours sont riches d'enseignement:


  1. Le brigadien s'appelle Monsieur Paul. Il a l'air sévère mais il est gentil.
  2. Il y a des toilettes pas trop loin de la classe.
  3. Il y a deux téléfaria (d'après le contexte, j'en déduis que c'est la cafétéria).
  4. La récréation dure une demi-heure. En fait, selon ma fille, toutes les activités durent une demi-heure (diner, collation, chanson...).
  5. Quand on fait une bêtise, on nous demande de regarder le sable couler dans le sablier. (L'enseignante nous a plutôt expliqué qu'il s'agissait d'une façon de "remettre" le temps qu'on a pris à la classe en parlant ou en ne respectant pas les consignes.)
  6. Les professeurs parlent pas mal plus fort que les éducatrices de la garderie.
  7. C'est lourd en titi une boîte à lunch.

Non, tout n'est pas rose dans le monde des grands, mais la plupart des élèves aiment leur nouvel environnement et la compagnie de nouveaux ami(e)s. Mais pour certains, pour toutes sortes de raisons, ce n'est pas facile. Il me semble que si la maternelle a une fonction, c'est bien de transmettre le goût d'apprendre aux petits. Mais quand on a peur, quand on se sent inquiet ou tressé comme dirait la Terreur, on ne peut pas se laisser aller aux découvertes. L'école n'a qu'une chance de faire une bonne première impression. Avis aux enseigant(e)s qui sont les passeurs dans cette grande histoire...

mercredi 2 septembre 2009

La première journée d'école





La première rentrée scolaire, pour les parents, signifie une sorte de perte de contrôle. D'abord, fini les câlin-bisou-un-autre-bisou-stp-maman. Le parent est fermement invité à demeurer de l'autre côté de la clôture. La cour d'école devient zone interdite, l'asphalte lézardée un terrain miné. Poussez-vous... Du trottoir, la vue est magnifique. Le message a le mérite d'être clair: coupez le cordon si ce n'est pas déjà fait. Pas de place pour les embrassades interminables.

Ceux qui passent sur la rue Morgan autour de 8h39 le matin peuvent voir cette image: des parents pas si pressés de rentrer regardent dans la même direction et soufflent des becs et des "bonne journée" à travers les grilles métalliques qui les séparent de leurs petits loups.

Les enfants se dandinent en attendant le signal de leur enseignant(e) qui reserre les rangs et donne ses instructions. La cloche sonne sur la mélodie de "un bon chocolat chaud". La première fois, ça surprend.






samedi 29 août 2009

Qui a volé l'été?


Réveil brutal au lendemain de la rentrée. Quelque chose comme 9 degrés le matin, ça vous précipite le bilan estival. Ouch...


Devrait-on commencer par ce qu'on a fait ou par ce qu'on n'a pas eu (ou pris) le temps de faire? Ma nature à moitié mélancolique prend le dessus:


  1. N'ai pas écrit le quart des articles que je planifiais écrire sur ce blogue.

  2. N'ai pas dégusté un petit blanc sec sur la terrasse éphémère devant la MdC comme je me promettais de le faire.

  3. N'ai pas vu beaucoup mes amis.

  4. Ne me suis pas baignée au bain Morgan. "Ha! Ha! très drôle", dirait la Terreur: il était fermé cet été, car la piscine Hochelaga est réparée. Il me semble que le nombre de citoyens justifie amplement l'entretien de ces deux endroits. C'est une question de santé publique.

  5. N'ai pas fréquenté la piscine derrière le Marché. Ha! Ha! très drôle: la piscine a fermé 17 jours en pm pour cause d'eau brouillée. L'an prochain, on change le système de filtration ou on interdit la crème solaire?

  6. N'ai pas écrit au parc avec mon nouvel ordin'. Il y a encore trop peu d'ombre au parc Ovila-Pelletier. Planter des arbres qui créent de l'ombre, c'est une question de santé publique.

  7. Ai manqué Le Grand débarras sur Ste-Catherine.

Autre chose? Oui, tout plein. Mais aussi une brassée de beaux moments, des paysages et des visages. Si la température monte au-delà de 20 degrés cette semaine, je cours dans le nouvel espace détente du Jardin botanique (voir photo).


mercredi 26 août 2009

À la recherche du cours parfait

Le cours parfait, devrais-je dire la discipline parfaite - nous l'avons trouvé. Pour la Terreur du moins, c'est la discipline de rêve. On bouge, on apprend à faire des mouvements gracieux, on saute au trempoline, on fait attention de ne pas tomber en bas de la poutre, on s'accroche tellement fort aux barres asymétriques qu'on a parfois des ampoules aux paumes.


Posted by PicasaLes filles (et garçons pour le récréatif) du Club Gymnacentre s'entraînent dans une palestre lumineuse au Centre Pierre-Charbonneau. Le club compte un secteur récréatif (parents-enfants à partir de 18 mois, mini-gym) et un volet compétitif.
Cette année, deux façons de s'inscrire. Par courriel pour réserver une place (jusqu'au 28 août), ou en personne, les 8 et 9 septembre. Arrivez une heure à l'avance, ces cours sont très populaires. Consultez leur site web.

mardi 18 août 2009

Les vraies princesses 2

À quoi reconnaît-on une vraie princesse? Observations de la Terreur de l'Est et sa mère. Après un périple de 15 heures à Disney World, on arrive à démasquer les fausses. Indices pour reconnaître une vraie:
  • Elle ne parle pas comme tout le monde. C'est comme si elle chantait.
  • Sa voix est douce comme du miel. Son débit plus lent. Elle articule super bien et prononce toutes les subtilités des mots.
  • Son vocabulaire est entièrement composé de mots caressants comme sweetie, darling, sweetheart, honey, princess et beautiful dress.
  • Elle ne cligne pas beaucoup les yeux. Quand les visiteurs prennent des photos, elle ne cligne plus du tout les yeux.
  • Leur toupet est bizarre.

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jeudi 23 juillet 2009

La mère économe - Amis du CCA

Ma grand-mère taillait les coupons dans les circulaires et faisait le tour des épiceries pour profiter des aubaines. Je retiens un peu d'elle, à ce détail près que j'ai jeté mon dévolu sur les cartes de membres. Je résume les avantages d'être "membres privilèges" ou "amis de". Voici mes préférés, pour l'été du moins:

À ne pas confondre avec la CAA (et encore moins avec la CIA!), la carte des Amis du Centre canadien d'architecture est offerte à un prix ridiculement bas cette année. Pour célébrer son 20e anniversaire, le centre d'exposition de la rue Baile demande 20$ pour la carte des Amis. Le tarif régulier est d'ordinaire 45$. Mise à part l'entrée gratuite et à volonté aux expos, voici quelques avantages:
  • rabais à la librairie du CCA
  • invitations à des soirées chics (inaugurations, visites commentées exclusives, etc)

En plus des rabais dans les établissements culturels partenaires (effet Wow garanti):

  • Entrée gratuite à l'Écomusée du fier monde
  • Entrée gratuite à Pointe-à-Callière (les pirates, ça vous dit qqch?)
  • Entrée gratuite à la Fonderie Darling
  • 50% de rabais au Musée d'art contemporain (à l'achat de billets réguliers)
  • 25% de rabais au Musée des beaux-arts (à l'achat de billets réguliers)
  • 25% de rabais à la Cinémathèque québécoise (à l'achat de billets réguliers)

À ce prix-là, on ne s'en privera certainement pas.

La mère économe - CAA Québec

Ma grand-mère taillait les coupons dans les circulaires et faisait le tour des épiceries pour profiter des aubaines. Je retiens un peu d'elle, à ce détail près que j'ai jeté mon dévolu sur les cartes de membres. Je résume les avantages d'être "membres privilèges" ou "amis de". Voici mes préférés, pour l'été du moins:

CAA Québec: oui oui le club automobile qu'on juge trop souvent superflu. C'est un must pour quiconque n'a plus de garantie sur sa voiture ou dont la batterie a la fâcheuse habitude de céder le soir de l'Halloween (histoire vraie). Ce qu'on oublie souvent, ce sont tous les rabais et services.

Un coup de fil et un agent nous a trouvé le meilleur tarif qui soit pour une nuitée à l'hôtel et des billets entrées pour Disney. C'est également le lieu où se procurer des entrées pour La Ronde. Autres exemples convaincants (vérifiez quand même auprès d'un centre de service ou sur le net):
  • 15% au Centre des sciences et Cinéma Imax
  • Billets Cineplex à 8$
  • 15% aux museums nature
  • 2 pour 1 au Musée d'art contemporain
  • Des offres pour d'autres musées
  • Avant le retour en classe, c'est le temps d'acheter des lunettes? De 15 à 25% de rabais dans les Lunetteries New Look avec la carte CAA (histoire vécue: ça vaut vraiment la peine!).

mercredi 15 juillet 2009

Brico écolo au Jardin botanique



Il fait moche moche moche. Il pleut ou il menace de pleuvoir. Heureusement, les mamans ne sont jamais dépourvues d'idées!




Dimanche dernier, direction Jardin des Premières-Nations du Jardin botanique. De l'entrée principale, on se rend au Ruisseau fleuri et on suit les indications. (Détail important si vous avez une poussette, car le jardin du ruisseau fleuri n'est PAS carrossable. C'est bon à savoir...)


L'activité de bricolage a lieu dans un pavillon vitré au milieu de la forêt. Le lieu - inspirant -vaut le détour. Le brico de la semaine : une reproduction d'un panier confectionné à l'époque en écorce de bouleau. Pour les besoins de la cause, on prendra du carton recyclé à la place de l'écorce, mais on demande aux enfants de coudre avec du vrai fil et une vraie aiguille. Coefficient de difficulté pour les petites mains de 5 ans: élevé. Voire même impossible sans le secours de grand-maman qui est une as du bricolage.


Atelier de brico-écolo pour la famille: les samedis, dimanches et lundis du 20 juin au 7 septembre 2009, 14 h à 16 h sauf lors d'animations spéciales (25 et 26 juillet, 1, 2, 22, 23, 29 et 30 août).
L'activité dure environ 45 minutes. Il y a un roulement au cours de l'après-midi, car les places sont limitées.


samedi 11 juillet 2009

Quand le chat va à la pêche, les souris mangent des sushis

Ma bels* et moi avons profité de la sortie camping-pêche-pluie-torrentielle du matou pour se faire un pyjama-frites party. Au menu, des sushis pour les mères, pangasius et frites pour les petits. Tout le monde s'est régalé, y compris Miss Chiquita.

Bilan de l'expérience: Réussite totale


  1. On s'est amusé: création de tableaux abstraits à la craie mouillée sur briques de pavé uni. Plaisir fou: on s'arrose avec le pish-pish et on expérimente les mélanges de couleurs.

  2. On a bien mangé: les chouchis de Panda Sushi Express étaient à la fois délicieux et nous ont été livrés en moins de temps qu'il n'en faut pour crier "arrêtez les enfants, vous allez traumatiser l'écureuil".

  3. On s'est lavé: il était une fois trois petits enfants sales qui entrent dans la grande baignoire et en ressortent tout propres.

  4. On a fait des choses spéciales: dont la trottinette de fin de soirée sur le trottoir (on voit mieux les roues qui font de la lumière à la tombée de la nuit).

Et vive le camping!


* (belle-soeur en langage d'ados)

lundi 6 juillet 2009

Samajam... le spectacle des étudiants

Nous avons eu la chance d'entendre les percussionnistes de l'école Samajam répéter en plein air hier soir. J'ai toutefois dû subir une crise de la Terreur en lui refusant le droit d'entrée. À 25$ le billet, je n'avais pas les moyens d'improviser cette sortie de luxe. Mais, c'est pas l'envie qui manquait...

À quelques minutes du spectacle qui se tenait sous le chapiteau blanc derrière le marché, un petit groupe d'élèves chaussés de gumboots frappent le sol. D'autres musiciens, des djembés coincés entre les genoux, nous donnent le goût de se trémousser. Un groupe en retrait sur le gazon joue un morceau a capella. Ils créent avec leurs mains des sons inédits qui se répercutent sur la murale de graffitis. Leurs voix rythmées se répondent avant de s'enfouir dans le ciel gris qui flotte autour de la Tour du Stade.

Luc Boivin fait les cent pas devant l'entrée. Le rire nerveux, le front en nage, mais tellement fier. Fier de cette troupe multiâge et multiculturelle vêtue de noir.

Sur la grande place, un autre monde, à l'exact opposé des tambours: les dimanches à Jean-Guy. De la danse en ligne sur musique commerciale préenregistrée. J'en reparlerai...

Pour en savoir plus sur les cours de percussions africaines ou brésiliennes, l'initiation aux gumboots ou leur école d'été.

jeudi 2 juillet 2009

Sweets - bouchées de l'Inde

S'il manque quelque chose dans Hochelaga-Maisonneuve, ce n'est pas un Walmart ni un salon de thé, mais bien un restaurant indien. Quand l'envie nous prend, on saute dans la voiture et on file jusque dans le quartier des épices dans Parc-Extension.

Après les papadums, le palak paneer (fromage et épinards), le shahi paneer (fromage, tomates, gingembre et crème) et les pains nans à la Maison Indian Curry, on traverse la rue et on fait une provision de sweets chez Pushap.

Ne vous fiez pas à l'achalandage de la maison. Il y a rarement âme qui mange là. Tout est dans le comptoir réfrigéré. Choisissez parmi une quinzaine de pâtisseries colorées et sucrées. Surtout, ne demandez pas à la patronne de vous faire une boîte où elle devrait mélanger des bouchées à 5$ la livre et d'autres à 7$. C'est im-pen-sable. Pour seule réponse, vous obtiendrez un "No! Different price". Compris, je lui demande alors des trucs orange, rose et des boules frites logés dans la rangée du milieu.



La boîte est ravissante, et les sweets hallucinants. Hallucinant comme dans "merde! quel ingrédient cosmique peuvent-ils bien mettre là-dedans pour obtenir ce vert fluo?".
La Terreur goûte au rouleau trois-couleurs. Verdict: "ça goûte bizarre". Vrai que l'eau de rose confère un certain goût de parfum de matante au dessert, mais c'est délicieux quand même. Deuxième essai avec la pointe rose farcie de vert. Verdict tout aussi négatif: "ça goûte bizarre... tu les garderas pour la P'tite, elle va aimer ça". Sur ce, la Grande a sorti du congélo un sandwich à la crème glacée bien de chez nous.
Tantôt, pendant que la Grande et son père étaient à la piscine, la P'tite et moi, on s'est fait tout un party de sweets. Elle s'en léchait les doigts, littéralement. Je jurerais qu'on peut déjà appeler cela de la complicité.
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mardi 30 juin 2009

Le plus beau, c'est le bleu

Est-ce que je serai assez curieuse pour aller fouiner au Marché demain pour voir si Première Moisson a sorti de ses fours une version canadienne de ce joli gâteau vendu la semaine dernière pour la fête nationale?
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lundi 29 juin 2009

Tout un village 1

Il y a un proverbe africain qui dit "Il faut tout un village pour élever un enfant". Le Dr Julien s'en sert pour illustrer les fondements de la pédiatrie sociale. Je ne suis pas médecin, ni travailleuse sociale, ni psycho-éducatrice, mais ce que j'observe le soir au parc, c'est que si on s'y met tous ensemble, on arrivera à fabriquer ce village où nos enfants pourront vivre mieux. Juste en prêtant l'oreille, on peut peut-être faire une différence.
***
C'est un garçon d'une dizaine d'années, plutôt enrobé, qui a besoin de parler. Il vient vers nous, je me balance avec la petite sur les genoux pendant que la grande s'exerce dans la toile d'araignée tissée en câble de navire. Souvent, la présence de bébé facilitera le contact. Le garçon passe du coq à l'âne, me parle de sa grande soeur qui est toujours sur son dos, du directeur d'école qui n'aime pas les enfants. Il peut jouer au parc, parce qu'il sait faire ses devoirs "en un clin d'oeil".

Il remonte les lunettes sur son nez et regarde s'éloigner sa soeur qui fume des cigarettes du haut de ses 12 ans et trois-quart. La nuit commence à tomber, aussi je lui suggère de rentrer bientôt. Il dit qu'il veut profiter des soirs d'été précédant la Saint-Jean: ce sont les plus longues de l'année.

Juste avant notre départ, il regarde au ciel et dit ceci, pour faire rire la plus grande: "Ce serait drôle si la lune craquait comme un oeuf et le soleil en sortait".

Ce serait fantastique si tous les jeunes garçons comme lui gardaient cet esprit poétique qui rend la noirceur moins noire.

vendredi 26 juin 2009

Les vraies princesses

Il m'avait fallu user de nombreuses astuces pour convaincre ma grande qu'une princesse n'a pas que des belles robes et un diadème. Elle peut aussi avoir les cheveux courts, jouer au hockey, conduire un camion et même, parfois, dire des gros mots. J'ai cité de magnifiques exemples autour de nous et, pour plus de crédibilité, la princesse Stéphanie de Monaco, une vraie princesse, qui montrait sa nuque dans les années 80.

Depuis hier, un nouveau problème. En préparation pour notre voyage à Orlando, nous avons parlé abondamment de ce que l'on verra à destination. Des manèges fantastiques, le château de Cendrillon, les vraies princesses... Voici les arguments présentés à Grande Soeur pour la convaincre que ce ne sont pas que des humains déguisés:
  1. elles parlent en anglais
  2. elles ont des robes qu'on ne trouve pas au centre d'achat
  3. elles ont de longs cheveux pour faire des coiffures difficiles
Bref, c'était dans la poche. Elle y croit à fond... Jusqu'à ce que les petites copines de la garderie qui-sont-déjà-allées-à-Mouse-Disney démentent nos propos et rient au visage de notre cocotte complètement déconfite par la nouvelle. "Les princesses, c'est juste des madames déguisées." J'ai fait mine de l'apprendre en même temps qu'elle.

à suivre

lundi 22 juin 2009

Les samedis au Marché Maisonneuve

Bonne nouvelle!

Pour une deuxième année, des producteurs poseront leurs étals sur la grande place du Marché Maisonneuve les samedis. L'an passé, on a pu goûter du miel, des vins, des fruits, légumes et viandes élévés amoureusement.

Cette belle visite de la campagne vient contrebalancer le monopole des Jardins Dauphinais, la fruiterie qui loge toute l'année au Marché. C'est bien chez Dauphinais, mais il n'y a rien comme écouter les éleveurs, viticulteurs et autres maraîchers parler de leurs produits avec passion.

Nous y serons, dès le samedi 4 juillet.

lundi 15 juin 2009

Les "pestacles" de fin d'année


J'ai maugréé un bon coup à propos du coût du maillot de spectacle (40$ pièce, cousu sur mesure avec des bretelles chics). J'ai fulminé contre l'exigence de la "représentation": pourquoi faut-il toujours montrer son savoir-faire? Pourquoi le faire, tout simplement, pour soi, ne suffirait-il pas?

Pourquoi? Entre autres parce que les spectacles sont plus lucratifs que des soupers spaghetti-boulettes. Parce que le prix des billets, des photos officielles, des fleurs et autres DVD de la soirée permettent probablement aux clubs et organismes de se refaire une santé financière une fois par année.

Samedi soir dernier, à la palestre du Centre Pierre-Charbonneau, j'ai cessé de maudire pour plutôt applaudir. J'ai ignoré les marchands du temple et tout ce qui pouvait me distraire de ma gymnaste adorée.

Elle était magnifique ma petite Terreur. Complètement dans son élément, entourée de ses pairs, accomplissant une chorégraphie répétée mille fois au son de la musique de Daft Punk. Tout compte fait, les spectacles de fin d'année ne servent pas qu'à renflouer les coffres... Ils fabriquent des souvenirs, fortifient la fierté, l'esprit d'équipe et le sentiment d'appartenance à un club ou à une école. Enfin, ils font vivre aux enfants l'ivresse d'être applaudi après une année d'apprentissage et d'efforts plus grands qu'eux.

jeudi 11 juin 2009

Rêver Montréal - Ville amie des enfants


Voici la copie conforme du texte que je viens d'envoyer à La Presse, en réponse à leur appel aux citoyens, de Rêver Montréal. C'est court, parce qu'on demandait 100 mots maximum. Je développerai certains points au cours des prochains mois.


Montréal : Ville amie des enfants

Une charte officielle qui profite aux citoyens et qui devient outil de promotion touristique. Une ville amie serait courtoise et tolérante. Ses attributs :


  • Vie culturelle et festive douze mois par année (rues, bibliothèques, musées, places publiques, etc.).

  • Accessibilité pour jeunes enfants, poussettes et aînés: métro, autobus, commerces et installations publiques adaptés.

  • Identification (logo) famille friendly : cafés, restaurants, hôtel.

  • Loisirs en famille: « bain familial», activités parents-enfants.

  • Parcs multigénérationnels dans un état irréprochable.

  • Urbanisme et architecture: encourager l’esprit de communauté (cours et jardins collectifs, surveillance des enfants par la famille élargie).

mercredi 3 juin 2009

Cardio-poussette au parc Maisonneuve

"R'gard si elles zont l'air fines", "crazy ladies" ou "les beaux bébés sont pas jusse din poussette": voilà un échantillon des commentaires auxquels les nouvelles mamans motivées à retrouver la forme ont droit pendant les cours de cardio-poussette. J'exagère, il y a plein de gentilles personnes qui nous trouvent cute et saluent notre courage tout au long des sentiers.

Beau temps, mauvais temps, nous sommes une quinzaine à gambader dans le verdoyant parc Maisonneuve. À l'attaque contre la fesse mollasse et la poitrine allaitante, nous suivons les consignes des entraîneurs: jogging militaire, pas de géant, feintes et jabs bien envoyés à un ennemi imaginaire. Mon préféré? l'amusant pas "mambo", ou comment être sexy en coton ouaté, les cheveux collés sur les tempes.

Le cardio-poussette est probablement l'activité mère-bébé la plus connue, et avec raison. Si on y va deux fois semaine, le coût de l'abonnement est vite rentabilisé. C'est non seulement un super entraînement, mais une occasion en or pour partager ses trucs et angoisses avec d'autres mamans qui ne dorment pas la nuit, ou si peu.

La session d'été commence autour du 20 juin.

Choisissez Rosemont pour obtenir l'horaire de la session au parc Maisonneuve: http://www.cardiopleinair.ca/fr/parc.php?region=6&parc=6

dimanche 31 mai 2009

Journée des musées au CCA - Notre Module Home

Une gentille organisatrice nous remet de grands cartons aux couleurs franches CMYK, des ciseaux de bricolage et du Duck Tape. Pas d'explications, rien.

C'est long à découper, c'est zen. On est assis par terre dans la maison Shaughnessy et on se risque à assembler les formes. On broche et on colle. Bien-être sublime, le temps s'est arrêté en ce dimanche des musées au Centre canadien d'architecture.

À Paris, à New York et à Montréal, des familles participent à un happening ludique. Ici et là-bas, les parents rient ou désespèrent de ne rien piger. Puis, réalisent qu'en l'absence de règlements, on peut jouer à tout est possible. Les enfants se demandent leur âge ou s'échangent des bouts de carton. Ensemble, mine de rien, ils construisent un village bigarré.

Inspirée de nos voisins de bricolage, notre oeuvre a pour titre Garde partagée; une sorte de grosse maison lunaire rose bonbon et une plus petite, greffée sur le côté. Une passerelle bleue à la jonction, pour voyager d'une à l'autre.

Information officielle du CCA au sujet de l'événement: En partenariat avec le FI'ART 2009, Festival international d'art en famille, le CCA accueille Module Home, un dispositif d'animation conçu par la designer française matali crasset dans le cadre du projet Ma maison en 2050 organisé par le Centre Georges Pompidou à Paris. L'atelier invite les enfants à assembler 4 planches de volumes à découper pour créer des espaces possibles où vivre le quotidien en 2050.Partenaires du FI'ART 2009 : Centre Canadien d'Architecture, The Whitney Museum of American Art, New York, Modidi en collaboration avec la Galleria d'Arte Moderna di Udine, et le Centre Georges Pompidou, Paris.


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vendredi 29 mai 2009

Après l'ATSA, voici l'ATSU!

Vous connaissez l'Action Terroriste Socialement Acceptable? Un couple d'artistes allumés qui organisent chaque année sur la place publique des interventions artistiques qui font réfléchir, par leur résonnance politique notamment. Si vous ne les connaissez pas, allez voir de quoi ils sont capables. http://www.atsa.qc.ca/

L'objet de ce billet n'est pas l'ATSA, mais bien l'ATSU, l'Action Terroriste Socialement Utile, sorte d'Amélie Poulain de la maintenance qui supplée aux travailleurs de l'arrondissement.

Ceux qui habitent près du Parc Ovila-Pelletier (coin Ontario et Bennett) en ont ras le pompon d'entendre grincer les balançoires. Ronron des camions, sirènes de pompiers et cris stridents des petites filles de 4 ans ne suffisent pas à étouffer les plaintes des balançoires mal entretenues. Le voisinage a attendu tout l'été 2008, mais aucun col bleu ne s'est pointé pour lubrifier les chaînes fatiguées.

Cette semaine, un citoyen particulièrement débrouillard est parti avec son échelle sous le bras et son Jig-A-Loo dans la poche arrière de son jeans, bien déterminé à en finir avec les balançoires du parc. Il fallait voir les citadins ahuris devant l'ATSU; un citoyen qui donne son temps gratuitement pour le bien public. Depuis, les résidents du quartier peuvent profiter de leur terrasse sans entendre couiner les balançoires du parc.

C'était la première performance de l'ATSU, mais je parierais un 20$ qu'il y aura des supplémentaires.

dimanche 24 mai 2009

Rêver Montréal - Premières impressions

La Presse du 14 mai invitait les Montréalais à réinventer leur ville. Nathalie Petrowski remettait le silo no5 à l'agenda, Patrick Lagacé parlait de donner congé aux maires d'arrondissement, Marie-Claude Lortie revenait avec cette idée géniale de vente de nourriture chaude dans les rues en hiver.

Rêver Montréal, l'imaginer. Comme dans nos rêves les plus fous. Personnellement, je la voudrais :
  • particulièrement fière de sa particularité nordique
  • respectueuse de ses coins verts
  • audacieuse dans son architecture
  • souriante (même dans le bus à 8 heures le matin, même sur les trottoirs glacés en janvier)
  • culturelle (faire de l'art, ou de la fréquentation de l'art, une seconde nature)
Ma liste de voeux contiendrait aussi:
  • des tramways sur la rue Ontario
  • davantage de plages horaires pour le "bain familial" dans les piscines publiques
  • des cafés familiaux à chaque coin de rue
  • du sable fin et des balançoires qui ne grincent pas dans les parcs
  • encore plus de livres dans les bibliothèques
  • plus de "parcs de chiens" (pour laisser les parcs aux enfants)
  • des plans d'urbanisme qui encourage le voisinage, les cours communes, le jardinage, la surveillance de nos enfants par la famille élargie

C'est assez pour aujourd'hui, mais je me promets de répondre plus sérieusement à l'appel à tous de La Presse. Avant le 15 juin. Plus de détails sur http://www.cyberpresse.ca/dossiers/revez-montreal/

jeudi 21 mai 2009

Au Pain Doré - le pain d'hier

Fougasse aux olives, pain brioché, pains bios, multigrains, aux noix, au chocolat et à l'orange, sans oublier la miche au son et le pain aux raisins (nos préférés). Au comptoir de vente du siège social de la boulangerie Au Pain Doré, on peut acheter du pain d'hier. Il s'agit probablement des invendus provenant des multiples points de vente de l'entreprise. De la veille, mais encore bien frais. Notre congélo déborde de ces pains savoureux.

La variété et les quantités peuvent changer; un conseil allez-y tôt. Regardez aussi dans les paniers métalliques à l'entrée, il y a des croissants aux amandes, chocolatines et autres merveilles sucrées vieilles d'un jour seulement.

À 4,25$ pour 3 pains, c'est imbattable. Avis à ceux qui ont une dent contre le pain tranché: les pains de la veille sont invariablement passés sous les mâchoires de la trancheuse.

Et on paie comptant: pas d'Interac...

Le comptoir Au Pain Doré est situé au 3075 rue de Rouen, juste à l'ouest de Moreau.

Danse afro-contemporaine en famille

Une vingtaine de mamans - dont je suis - ont eu la chance de participer à un atelier de danse africaine contemporaire ce printemps. La session s'est terminée en grand par le Bal des bébés le 3 mai dernier.

Pour ceux et celles qui auraient le goût de faire une expérience énergisante (parce qu'on bouge en titi sur les rythmes africains!) et culturellement inspirante dans un esprit de partage, la chorégraphe Karine Cloutier offre une session d'été débutant lundi le 25 mai. Les ateliers durent une heure et demie. On y va avec nos enfants de 0 à 4 ans.

À la Caserne 18-30 à côté du Métro Joliette.

Communiquez directement avec Karine pour plus de détails. 514.583.9938 www.myspace.com/karinecloutier

mardi 19 mai 2009

Bric à brac sur Ontario


La dernière fois où j'avais mis les pieds dans ce local commercial de la Promenade Ontario, l'endroit cumulait les fonctions de tabagie et de boutique de jouets pas éducatifs du tout: poupées qui louchent, peluches qui font peur et ensemble de vaisselle pré fissuré. À ce compte-là, valait mieux aller au magasin-des-piasses.

Je n'ai pas caché ma joie au commis ce matin alors que derrière cette même porte j'ai découvert un vrai magasin de jouets: mur complet de Playmobil, instruments de musique (maracas chick-chick en forme de coccinelle), de quoi faire des barbeaux, des jeux de table, des bébés à qui donner du lait dans un biberon magique d'où le lait s'enfuit. Plus une petite section livres où j'ai trouvé un livre d'histoire (Cajoline et le lutin qui ramasse les jouets) et un livre d'autocollants (des personnages de pirates et des indiens tout mignons) publié chez Fleurus. Bref, plus besoin de traverser la ville pour aller chez Renaud-Bray - généralement pas poussette-friendly- et c'est bon pour l'économie du coin. Sur Ontario, au coin d'Aylwin.

Bon, il reste encore une étagère vitrée de Zippo et quelques objets suspects, mais le changement est pour le moins "dramatique" comme disent les journalistes.